Yinka Shonibare est un artiste contemporain nigérian qu’il est urgent de découvrir, si tel n’est pas encore le cas. Ses œuvres sont exposées dans le monde entier pour leur esthétisme unique et le travail réalisé sur l’identité culturelle. Les amateurs d’art, comme madame Anna-Marie Spennato Borel, amoureuse d’art et de l’Afrique, ont toujours plaisir à assister à des expositions et rétrospectives de cet artiste accompli, qui est notamment connu pour son utilisation de wax Togo.
Le parcours d’Yinka Shonibare
Yinka Shonibare, né en 1962 à Londres, a déménagé au Nigeria, à Lagos, à l’âge de trois ans. Il est ensuite retourné au Royaume-Uni afin de suivre des études dans les Beaux-Arts à la Byam Shaw School of Art de Londres puis au Goldsmiths College de Londres. Il a brillamment obtenu une maîtrise en Beaux-Arts.
L’artiste est connu, et reconnu, pour son travail de la peinture, mais il n’hésite pas à laisser sa créativité s’exprimer en variant les approches. Il évolue ainsi également dans le domaine de la sculpture, de la photographie, du film ou encore des installations.
Ses œuvres touchent directement le spectateur par leur esthétisme criant qui fait écho à des problématiques portant sur la race, la classe ou encore la construction de l’identité culturelle. Shonibare ne manque pas d’explorer le colonialisme et le post-colonialisme en les rapprochant de la mondialisation contemporaine. Son utilisation de la wax donne une atmosphère toute particulière avec des couleurs chaudes, vibrantes, vives, qui contrastent avec le sérieux des thématiques abordées.
Des œuvres plébiscitées dans le monde entier
Les œuvres de Yinka Shonibare ont parcouru le monde, au travers de nombreuses expositions notamment en Europe et aux Etats-Unis. Biennale de Venise, Museum of Contemporary Art à Sydney en Australie, Brooklyn Museum à New York, Museum of African Art du Smithsonian Institution à Washington, Trafalgar Square à Londres, Yorkshire Sculpture Park à Wakefield au Royaume-Uni… L’artiste est désormais plébiscité dans le monde entier. Il a d’ailleurs été finaliste au prix Turner en 2004.