Si vous êtes un fervent admirateur du néoclassicisme, vous connaissez alors très certainement François-Joseph Navez. Ce peintre belge est en effet reconnu pour être la figure emblématique de ce courant artistique, mais aussi pour un être un génie du portrait. Les amateurs d’art, comme peut l’être Jean Baptiste Gouraud, ne cessent de s’émerveiller devant les toiles de l’artiste, désormais exposé aux quatre coins du monde.
Le parcours de François-Joseph Navez
François-Joseph Navez est né le 16 novembre 1787 en Belgique, à Charleroi. Son enfance est somme toute assez banale, mais son âme d’artiste se forge, jusqu’à ce qu’il intègre l’Académie du peintre à Bruxelles en 1803. Il mène alors ses études avec brio, il remporte d’ailleurs le premier prix de peinture en 1812. Et cette étape représente un réel tournant dans la vie de l’artiste : ce prix lui permet en effet de se rendre à Paris, et plus précisément, dans l’atelier de Jacques-Louis David, où il restera de 1813 à 1816.
Il poursuit son parcours académique en se rendant ensuite en Italie, berceau de l’art par excellence, de 1817 à 1822.
Le style de François-Joseph Navez
Contrairement au style rococo caractéristique du 18e siècle, François-Joseph Navez ne cesse de revendiquer son appétence pour le classicisme. Son séjour en Italie lui a en outre permis de développer son approche, en se tournant vers des scènes familiales ou anecdotiques.
Le succès ne tarde pas, et le peintre est auréolé de succès lors de son retour en Belgique où il sera fait Chevalier de l’Ordre du Lion de Belgique. Les reconnaissances se succèdent, et il devient par la suite membre de l’Institut des Pays-Bas, professeur et même directeur de l’Académie de Bruxelles. Il a ainsi eu, par ces fonctions prestigieuses, une réelle influence sur le climat artistique de l’époque.