A priori, rien ne prédisposait Thierry Bisch à une carrière d’artiste, si ce n’est un arrière-grand-père peintre, Louis Janmot. Né en 1953 à Strasbourg dans une famille d’industriels, l’artiste peintre mondialement connu pour ses portraits animaliers découvre l’œuvre de son arrière-grand-père et, par de là même, sa vocation. Découverte !
Thierry Bisch : le parcours
En 1978, Thierry Bisch s’installe à Toulouse et intègre l’Ecole des Beaux Arts, où il se découvre une passion pour le dessin et le modèle vivant. Six ans plus tard, il arrive à Paris et cofonde « Réflexes », un label de rock indépendant. A la même époque, il participe également au graph-art magazine « Zoulou ». Artiste aux talents multiples, il écrit et produit un film sur le styliste Thierry Mugler, dont il deviendra l’assistant personnel pour la photographie et les projets spéciaux. Avec Mugler, Thierry Bisch parcourt le monde, de la Russie à la Chine, en passant par les Etats-Unis et l’Afrique. En 1989, son mentor le pousse à consacrer plus de temps au dessin, ce qu’il fit, avec le succès qu’on connaît aujourd’hui…
Le peintre de la cause animale
Jusqu’en 1995, Thierry Bisch se consacre exclusivement à la peinture d’enfants. Ce n’est qu’en 2002 qu’il commence à peindre des animaux. Tous les animaux. Animaux domestiques, animaux sauvages d’Afrique ou d’Asie… il se passionne pour les purs sangs arabes, trouvant leur anatomie particulièrement intéressante en peinture. L’artiste restreindra toutefois le champ d’animaux auxquels il s’intéresse après qu’il ait découvert la dure réalité de la 6e extinction. A partir de là, Thierry Bisch se consacre exclusivement à la peinture d’animaux menacés d’extinction, préoccupé qu’il était du sort de la biodiversité. Pointant du doigt le consumérisme comme le principal responsable des dégâts causés sur les écosystèmes, il s’allie à la Fondation Prince Albert II de Monaco pour tenter de changer les choses.